Les personnes demandant l’asile : oui, elles ont le droit de travailler au Québec !
Au cours des dernières années, le visage de l’immigration s’est profondément transformé, notamment avec l’arrivée de travailleurs étrangers temporaires, d’étudiants internationaux et de personnes demandant l’asile.
Jamais la main-d’œuvre n’a été aussi disponible sur le marché du travail au Québec, ce qui constitue une opportunité unique pour les entreprises québécoises. De plus, ces personnes immigrantes souhaitent contribuer activement à l’essor socioéconomique et à s’intégrer à la société québécoise.
Parmi elles, celles en demande d’asile constituent un bassin de main-d’œuvre souvent méconnu des employeurs, qui ignorent pour la plupart que :
- ces personnes ont le droit de travailler au Québec grâce à un permis de travail qui leur est légalement délivré par les autorités compétentes ;
- en moyenne, 70 % d’entre elles bénéficieront d’un statut permanent d’ici quelques années.
Alors oui, dès leur arrivée, les personnes demandant l’asile ont le droit de travailler légalement.
Elles reçoivent un permis de travail ouvert, ce qui leur permet d’intégrer rapidement le marché du travail, et ce, jusqu’à ce que la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR) prenne une décision sur leur demande de résidence permanente. Ce processus prend de 3 à 4 ans, offrant ainsi aux entreprises québécoises la possibilité d’embaucher des travailleurs motivés et loyaux, particulièrement envers les employeurs qui leur offrent leur première opportunité d’emploi au Québec.
Il est surtout important de souligner à grands traits que le statut de personne demandant l’asile ne reflète en rien le parcours académique ou professionnel, ni les compétences de ces individus.
En embauchant ces travailleurs résilients, mais déterminés à prendre un nouveau départ, les entreprises découvriront des employés aux profils et aux talents variés et à l’engagement insoupçonné !